Le promoteur: Fédération Francophone de Cancérologie Digestive (FFCD)

Étude PRODIGE 25 : étude de phase 2, randomisée et multicentrique, évaluant l’efficacité de l’aflibercept associé à une chimiothérapie par LV5FU2 en première ligne de traitement, chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique non résécable. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de l’aflibercept associée au traitement par LV5FU2 en première ligne de traitement, chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique non résécable. Les patients bénéficieront d’un examen clinique, d’un examen biologique et d’un examen radiologique (scanner thoraco-abdomino-pelvien ou IRM) et complèteront un questionnaire de qualité de vie. Les patients seront ensuite répartis de façon aléatoire entre deux groupes : Les patients du premier groupe recevront de l’aflibercept puis un traitement par LV5FU2 comprenant de l’acide folinique et du 5-FU. Ces traitements seront administrés en perfusion toutes les deux semaines jusqu’à rechute. Les patients du deuxième groupe recevront le traitement par LV5FU2 en perfusion toutes les deux semaines jusqu’à rechute. Les patients seront revus toutes les huit semaines puis un mois après l’arrêt du traitement. Le bilan de suivi comprendra notamment un examen clinique, un examen biologique et un examen radiologique. Les patients seront revus ensuite en consultation tous les trois mois pendant deux ans, puis tous les six mois pendant un an. Dans le cadre de cette étude, des prélèvements de tissus (biopsie et prélèvement sanguin) seront réalisés afin d’évaluer les polymorphismes de la thymidylate synthase.

Essai clos aux inclusions

Etude FFCD 1404 – REGOLD : étude de phase 2 visant à évaluer l’efficacité et la tolérance du régorafénib chez des patients de plus de 70 ans ayant un cancer colorectal métastasique. Environ 50% des cancers colorectaux surviennent chez des patients âgés de plus de 70 ans recevant généralement de nombreux traitements de manière concomitante. Le traitement doit ainsi être nécessairement personnalisé afin d’éviter l’apparition d’évènements indésirables. Il a été démontré au travers de différentes études des preuves d’efficacité anti tumorale et un profil de toxicité acceptable du régorafénib chez des patients atteints d’un cancer colorectal métastasique. L’objectif de cette étude est d’évaluer le taux de contrôle tumoral, c’est-à-dire la non progression du cancer, chez des patients ayant un cancer colorectal métastasique traité par régorafénib. Dans les 21 jours précédant l’inclusion, une tomodensitométrie thoracique abdomino-pelvienne (ou une imagerie par résonnance magnétique du foie) et un scanner du thorax seront réalisés. Un électrocardiogramme sera réalisé dans les 2 semaines précédant l’inclusion. En cas de cardiopathie, une échographie cardiaque (ou scintigraphie myocardique) complétée par un avis de cardiologique si besoin datant de moins de 3 mois avant inclusion devra être réalisée. Avant le début du traitement et le 1er jour de chaque cure, les patients répondront aux questionnaires de qualité de vie. Les patients recevront des comprimés de régorafénib tous les jours pendant 3 semaines. Ce traitement est répété toutes les 4 semaines jusqu’à progression ou retrait du patient. Un électrocardiogramme sera réalisé le premier jour de chaque cure et une tomodensitométrie thoracique abdomino-pelvienne toutes les 8 semaines après le début du traitement jusqu’à progression.

Essai ouvert aux inclusions

Étude SOCRATE : étude de phase 2 randomisée évaluant l’efficacité d’une seconde ligne de chimiothérapie par du ramucirumab en association avec du paclitaxel ou non chez des patients âgés ayant un adénocarcinome de l’estomac ou de la jonction oeso-gastrique, métastatique ou localement avancé, non résécable. Le cancer de l’estomac prend habituellement naissance dans le revêtement interne de la paroi gastrique (appelé muqueuse). Avec environ 9 000 nouveaux cas par an, le cancer de l'estomac se situe au cinquième rang des cancers en France. Le cancer de la jonction oeso-gastrique (ou cancer du cardia) est un cancer de l’orifice supérieur de l’estomac, situé à la jonction avec l’oesophage. Le ramucirumab est un antiangiogénique (médicament qui empêche la croissance de nouveaux vaisseaux sanguins) qui permet d’inhiber la croissance d’une grande variété de tumeurs. Le paclitaxel agit en ralentissant ou en bloquant la croissance des cellules cancéreuses. Le paclitaxel s'emploie seul ou en association avec d'autres médicaments. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’une seconde ligne de chimiothérapie par du ramucirumab en association avec du paclitaxel ou non chez des patients âgés ayant un adénocarcinome de l’estomac ou de la jonction oeso-gastrique, métastatique ou localement avancé, non résécable. Les patients auront un examen clinique, un bilan biologique, une imagerie médicale et un ECG puis seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du ramucirumab toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété tous les 28 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du ramucirumab toutes les 2 semaines en association avec du paclitaxel une fois par semaine pendant 3 semaines. Le traitement sera répété tous les 28 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. En cas d’intolérance au traitement liée au paclitaxel, le ramucirumab pourra être continué seul. Les patients seront revus dans les 30 jours après la fin du traitement à l’étude puis tous les 4 mois.

Essai ouvert aux inclusions